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La Chevauchée Fantastique
L'apogée de la période classique façon Ford



D'origine irlandaise, John FORD débuta en 1912 comme accessoiriste puis fut régisseur sous la direction de son frère Francis, dont il devint l'assistant. Réalisant par la suite ses propres productions, Le Mouchard (1935) et la Chevauchée fantastique (1939) le consacreront rapidement dans le monde entier.

Tous les films de FORD reposent sur des thèmes élémentaires : les relations au sein d'un groupe, l'amitié, l'affrontement viril, la vengeance, l'orgueil, l'injustice, développés le plus souvent dans le cadre du western, parfois du film d'aventures, plus rarement du drame (le Mouchard) ou de la chronique (les Raisins de la colère). Cet article propose dans un premier temps de constater l'importance du paysage de l'Ouest américain dans la Chevauchée Fantastique (magnifié et mythifié par John FORD), en constatant que cet horizon (frontière délimitée par le découpage géographique) s'élargit à une multitude de lignes de fuite (frontières inscrites dans le découpage cinématographique). Puis, dans un deuxième temps, nous verrons dans quelle mesure l'on peut considérer ce long métrage comme une œuvre caractéristique de la période classique du 7ème art.


RECONTEXTUALISONS LE FILM

Dans la Chevauchée Fantastique, premier de ses quatorze westerns parlants, FORD tourne pour la première fois dans la Monument Valley qu'il rendra légendaire. La diligence du film arrive une première fois en haut d'une colline avec, à l'arrière plan, West Mitten, East Mitten et Merrick Butte. Elle plonge ensuite dans la vallée avec ces trois buttes à l'arrière-plan. Une deuxième vue importante de Monument valley est donnée juste avant l'attaque des Indiens. Depuis y furent notamment aussi réalisés La Poursuite Infernale (My Darling Clementine -J. FORD, 46), Le Massacre de Fort Apache (Fort Apache -J. FORD, 48), La Prisonnière du Désert (The Searchers -J. FORD, 56) ou Il était une fois dans l'Ouest (Once upon a time in the West -S. LEONE, 69).

Dans la Chevauchée Fantastique apparaissent donc pour la toute première fois les impressionnants paysages de Monument Valley. Indissociables du film, ils constituent quasiment un personnage à eux seuls, au même titre que le bandit Ringo Kid ou la prostituée Dallas. Ils soutiennent l'action, la soulignent, la subliment. Ses interminables routes, tantôt en ligne droite tantôt sinueuses, forment de façon évidente des lignes de fuite dans le cadre de l'écran. Par ailleurs, leur implication dans le scénario est si fondamental qu'on pourrait presque qualifier la Chevauchée Fantastique comme l'ancêtre du genre road-movie.

"Il se peut qu'écrire soit dans un rapport essentiel avec les lignes de fuite. Ecrire, c'est tracer des lignes de fuite, qui ne sont pas imaginaires, et qu'on est bien forcé de suivre, parce que l'écriture nous y engage, nous y embarque en réalité". FORD n'échappe pas à cette phrase de Gilles DELEUZE énoncée dans son ouvrage Dialogues (sur lequel je vais m'appuyer à maintes reprises au cours de cette étude). Le cinéaste nous entraîne dans sa vision du mythe fondateur des Etats-Unis, à l'orée de la conquête de l'Ouest. Pourtant il ne s'agit pas du réel à proprement parler (dans le sens où il doit être super-objectif), mais d'une réalité (notion toujours subjective au cinéma). Rappelons ici que la Réalité n'est qu'une fictionnalisation du Réel.


LA LIGNE DE FUITE
CONCEPT VASTE ET AUX MULTIPLES IMPLICATIONS

Echappatoire, issue vers un au-delà impalpable, rêvé ? Aucunement, mais l'erreur serait facile si l'on en croit Gilles DELEUZE qui, dans Dialogues, montre que "la grande erreur, la seule erreur, serait de croire qu'une ligne de fuite consiste à fuir la vie ; la fuite dans l'imaginaire, ou dans l'art. Mais fuir au contraire, c'est produire du réel, créer de la vie, trouver une arme". En suivant ce principe les personnages de la Chevauchée Fantastique, isolés, forment un microcosme qui interagit sur lui-même, se nourrit de l'expérience des uns et des autres, et trouve une ressource ici (Dallas étant d'un réconfort précieux lors de l'accouchement) et là (le docteur ivrogne qui finit par jouer un rôle crucial lors du même accouchement). Leur périple n'est d'ailleurs pas une fuite de quelque chose (si ce n'est peut-être des préjugés liés à la société) pour un autre avenir, sinon une fuite en avant vers un devenir, l'accomplissement de ses certitudes, de ses convictions, d'une identité.

La littérature anglophone est parcourue du thème de la ligne de fuite, de MELVILLE à MILLER, en passant par KEROUAC ou Thomas HARDY. Arrêtons-nous sur le traitement de la ligne de fuite chez ce dernier, qui comporte d'étonnantes similitudes avec le long métrage de FORD qui nous intéresse ici. Comme le rappelle DELEUZE dans Dialogues, "les personnages chez lui ne sont pas des personnes ou des sujets, ce sont des collections de sensations intensives, chacun est une telle collection, un paquet, un bloc de sensations variables". L'auteur de Jude l'Obscur trouve ainsi une résonance dans la Chevauchée Fantastique : chaque personnage est une entité propre, la somme de tous les 'clichés' de telle ou telle partie de la population. Mais chez FORD rien n'est jamais acquis et ces personnages dévoilent progressivement, et chacun leur tour, une personnalité plus complexe, entrant dans le cadre d'une philosophie nullement manichéenne. Là aussi on peut donc parler de ligne de fuite : chaque individu échappe aux codes sociaux et, au cas par cas, se réfugie dans la solution qui lui semble bonne intérieurement. Quant à ceux qui campent sur leur position, ils l'assument pleinement au risque de le regretter (le mensonge du banquier ne tarde pas à être découvert dans la ville qu'il rejoint -le télégraphe ne fonctionnait pas, contrairement à ses dires).

La Chevauchée Fantastique lorgne même du côté de l'Ancien Testament. DELEUZE rappelle que celui-ci "ne cesse d'être parcouru par ces lignes de fuite, ligne de séparation de la terre et des eaux (…). Dans "les grandes découvertes", les grandes expéditions, il n'y a pas seulement incertitude de ce qu'on va découvrir, et conquête d'un inconnu, mais l'invention d'une ligne de fuite, et la puissance de la trahison". Le film de FORD se situe précisément à une période-charnière de l'Histoire des Etats-Unis, au moment de la conquête de l'Ouest, point de départ crucial et (re)naissance d'un territoire, d'une identité.

Les personnages de la diligence traversent cette étape et participent de son enrichissement. La notion de "traître" est intéressante puisque là aussi l'on constate la richesse des personnages du film. Ringo Kid (le personnage de John WAYNE) est un traître dans le sens où il trahit littéralement sa fonction première de "bandit". Son alliance avec l'équipage de la diligence (dont le shérif) face à l'adversité (les indiens) fait de lui un devenir-homme. "Il y a toujours de la trahison dans une ligne de fuite, rappelle DELEUZE. Pas tricher à la manière d'un homme d'ordre qui ménage son avenir, mais trahir à la façon d'un homme simple qui n'a plus de passé ni de futur". C'est exactement la position de Ringo Kid. Son statut de hors-la-loi arrêté lui interdit d'être libre de ses mouvements a priori, mais son bon sens et l'efficacité de son action individuelle participe beaucoup dans la force et la réunion des efforts communs de la collectivité.

A l'opposé du traître il y a le tricheur. "Lui prétend s'emparer de propriétés fixes, ou conquérir un territoire (…). Le tricheur a beaucoup d'avenir, mais pas du tout de devenir". C'est le cas de Gatewood (le banquier), malhonnête et au caractère individualiste, basé sur le profit personnel et la puissance illusoire. Pour lui, le voyage comme ligne de fuite ne sera qu'une route désenchantée. Comme nous le voyons, le traitement de cette essentielle ligne de fuite fait donc l'objet d'une grande attention dans la mise en scène propre au cinéma de FORD. De sa modernité ?


N'EST PAS OPPOSANT QUI L'ON CROIT

Une constellation d'opposants parsème le film : l'opposant le plus évident est Géronimo (et plus largement sa tribu indienne). Le synopsis 'officiel' du film est clair à ce sujet : "En 1885, en Arizona et au Nouveau-Mexique. Le voyage mouvementé des passagers d'une diligence, à travers une contrée peuplée d'indiens hostiles". Mais s'arrêter là serait écarter l'essentiel de l'œuvre. Le problème latent des 'luttes' sociales constitue un second opposant. Les deux femmes s'affrontent ouvertement (la bourgeoise ne peut partager la table d'une prostituée pour déjeuner)… Dans ce microcosme, où sont représentés les différents échelons de la société, s'affrontent des types humains contrastés parmi lesquels les pires ne sont pas forcément ceux que la morale bourgeoise désigne a priori. Le banquier se révèlera vite être un usurpateur, tandis que la prostituée fera montre d'un élan du cœur dégagé de toute arrière-pensée malsaine ou déplacée. Notons toutefois que ces opposants sont englobés en une diligence, symbole d'un repli sur soi, les situations se déliant une fois sur l'extérieur, lors des passages dans les haltes de voyage. Toutes ces personnes ont cependant un point en commun, ils partagent une même destinée.

La Chevauchée Fantastique n'est pas un simple western où se déroulent sous nos yeux l'attaque des Indiens ou des duels entre malfrats ; c'est aussi et avant tout un panorama des Américains de l'époque, plus précisément des Américains de l'Ouest. Dans cette même diligence se côtoient un médecin ivrogne, un banquier véreux, un joueur de tripot, une prostituée, un représentant en whisky, la femme d'un officier de cavalerie, un shérif et son malfrat. Les péripéties du voyage sont ponctuées par les échanges et les relations qui se tissent entre les voyageurs, qui au-delà de leurs faiblesses, gardent tous un semblant d'humanité, une particularité typique de FORD. La façon-même de filmer le ciel est également unique chez John FORD. De son regard découle une vraie philosophie dans la mise en scène : le ciel serait peut-être la "vraie" ligne de fuite, palpable du moins.


CLASSIQUE, VOUS AVEZ DIT CLASSIQUE ?

On place chronologiquement le cinéma de John FORD dans la période classique de l'art cinématographique, cependant bien des aspects de son œuvre amorcent un ton différent, presque moderne. L'œuvre du cinéaste a d'ailleurs cela d'admirable qu'elle s'est constamment adaptée aux courants traversés : John FORD n'a jamais été en décalage avec son époque.

Le film peut être divisé en trois segments scénaristiques majeurs (une fois que nous avons pris connaissance des occupants de la diligence) :

- Premier arrêt à Dry Fork. Le détachement militaire qui avait jusque là accompagné la diligence doit maintenant prendre une autre direction. Les occupants de la diligence votent (à l'exception de Buck et de Peacock) pour la continuation du voyage, malgré l'absence d'escorte et de protection.

- Deuxième arrêt à Apache Welles. Mme Mallory apprend que son mari a été blessé. Elle s'évanouit. Elle accouchera d'une fille grâce aux bons soins de Doc, préalablement dessoûlé par une abondante quantité de café. Dallas s'occupe du bébé. Boone et Dallas, les deux exclus du groupe, ont peu à peu regagné l'estime de leurs compagnons de voyage, notamment sous l'influence de Ringo qui courtise Dallas et la demandera même en mariage.

- La diligence repart. Un pont a été brûlé par les Indiens : la diligence traverse la rivière grâce à deux rondins de bois accrochés aux roues. Peacock, à l'intérieur de la diligence est blessé par une flèche. Il survivra à sa blessure. Les Indiens attaquent et poursuivent longuement la diligence. Buck est blessé peu gravement. Hatfield lui est frappé à mort juste au moment où il allait sacrifier sa dernière balle pour éviter le pire à Mme Mallory. La cavalerie arrive et sauve la mise des survivants. A Landsburg, le banquier est arrêté. Ringo demande quelques minutes au shérif qui, devant sa détermination, le laisse aller à la rencontre des Plummer (un vieux compte à régler). Un duel aura lieu dans une rue obscure de la ville, dont il ressortira vivant ayant tué ses adversaires. Le shérif l'invite alors à franchir au plus vite la frontière avec Dallas…

La Chevauchée Fantastique est un savant équilibre entre d'une part les scènes d'action, le climat de menaces, de danger mortel qui pèse sur les voyageurs, et d'autre part la description fouillée, drue, laconique de chacun des personnages. Equilibre aussi entre le théâtre et le mouvement, le lieu clos et l'immensité cosmique, l'anecdotique et l'essentiel, l'aventure et le message. Seul le banquier est toujours laissé à l'écart, froid et sans préjugé : il est indifférent aussi bien à la prostituée qu'à la femme enceinte. Seul compte pour lui d'arriver à temps avec sa valise. Il est le seul à ne pas être autour du bébé, ce "jeune coyote" (Buck a confondu son cri avec celui de l'animal !).

Créateur essentiellement tragique (sa dramaturgie est d'essence théâtrale), John FORD a toujours donné au développement de l'action la primauté sur la psychologie des personnages. Son tragique procède de l'expressionnisme allemand (par les éclairages, les cadrages), dont l'influence est tempérée par un sens aigu du réalisme. Son style est de plus foncièrement classique : simplicité du montage, de la prise de vues (toujours 'à hauteur d'homme'), du jeu (Henry FONDA, ou John WAYNE comme dans l'œuvre qui nous intéresse ici), unité de lieu, parfois de temps (le Mouchard, la Chevauchée Fantastique…).

Pour mieux éclairer ce qui va suivre, il est intéressant de rapporter ici quelques témoignages des membres de l'équipe technique du tournage de John FORD. L'assistant metteur en scène Wingate SMITH expliquait ainsi il y a quelques années le principe de fonctionnement du cinéaste, basé sur la chance (tel ou tel climat non-souhaité mais qui arrangeait le scénario) et le moins de prises possible, en évitant l'esbroufe à tout prix. "On a eu de sacrées cascades dans la Chevauchée Fantastique, et jamais un accident (…). D'habitude, le metteur en scène mettait sa caméra à un endroit et il disait au cascadeur de tomber sur une marque précise. S'il la ratait, il fallait qu'il recommence. FORD ne travaillait pas de cette façon. Il demandait au cascadeur : "Où est-ce que tu comptes tomber ?", et alors il plaçait sa caméra. FORD ne demandait jamais quelque chose de risqué ou de superflu".

Cette idée d'un film 'monté à l'avance' dans la tête du réalisateur (plus prosaïquement par souci d'économies dans le budget du tournage) nous est confirmée par Dorothy SPENCER, monteuse de la Chevauchée Fantastique : "FORD avait raison : il faisait le montage à la caméra. Il avait ce qu'il voulait sur la pellicule et il laissait le monteur rassembler le tout". Laissons s'exprimer à présent le principal intéressé, John FORD : "Les producteurs ne connaissent rien à la fabrication des films. Et c'est pour ça que je tourne mes films de façon telle qu'ils ne puissent être montés que d'une façon. Ils entrent dans la salle de montage et disent : "Bon, collons un gros plan ici". Mais il n'y en a pas. Je n'en ai pas tourné". Enfin, dans son excellente biographie du cinéaste, Patrick BRION développait ce point : "FORD s'arrange pour effectuer un minimum de prises. Il sait dès lors que le film ne peut lui échapper au montage (…). De tous les grands cinéastes, FORD est un de ceux dont le ratio de tournage (prises tournées par plan) est le plus bas : 2,5. Ce qui représente, lorsque l'on connaît les multiples problèmes inhérents à un tournage (problème de son, erreur d'acteur, etc.), un véritable exploit !".

Nullement avare ou en manque d'ambition (le fait de choisir de grands espaces en témoigne notamment) mais fondamentalement économe et à la recherche de l'épure, John FORD était également sensible à l'implication scénaristique de la piste sonore, comme en témoigne Walter REYNOLDS, ingénieur du son sur la Chevauchée Fantastique. Tournées en muet puis post-synchronisées, REYNOLDS rappelle qu'"en ces temps-là, on ne prenait pas de son direct dans les séquences comme la poursuite (…). Après, il fallait que je fasse le son d'ambiance et les effets sonores (…). Pour toute la poursuite, je suis allé à la Columbia et j'ai payé à Eddie HAHN trois dollars le mètre de bande sonore. Je n'ai pas pu acheter assez d'effets sonores pour toute la séquence : pour 500 mètres, ça m'aurait coûté 1.500 dollars. C'était trop. J'ai donc acheté deux fois trois mètres de chevaux au galop et je les ai mis en boucle". Et l'anecdote qui suit prouve aussi combien FORD résolvait déjà le rapport scénario probant / situations exagérées : "FORD aimait la sobriété. Pour la charge des Indiens, j'avais mis tout un tas de cris de guerre. "Enlève ça !", m'a-t-il dit. J'ai obéi et je dois avouer que c'était bien mieux".

Pour en revenir à cette notion de simplicité dans la mise en scène (qui n'en reste pas moins élaborée comme le prouve par exemple la séquence du vote et du déjeuner improvisé), on peut signaler qu'il est remarquable de constater à quel point chaque détail est pensé, soigné, étudié. Les personnages se déplacent et se placent en des endroits stratégiques, dans une position qui n'a rien d'anodine ou d' 'improvisée' (elle reflète encore davantage la personnalité ou statut de chaque personne au sein du groupe).


EN GUISE DE CONCLUSION

Au-delà d'un réel fictionnalisé, un élément majeur fait inscrire cette Chevauchée Fantastique dans la période classique du cinéma. Autant la période moderne adoptera un langage invitant le spectateur à reproduire le film dans sa tête à partir de fragments d'éléments, autant tout est "donné" dans la période classique.

Un exemple frappant : la lutte avec les indiens. Avec le recul, le spectateur contemporain n'est certes pas dupe et la situation se révèle bien plus complexe que celle manichéenne entre un Bien et un Mal, mais nous trouvons là un point essentiel du cinéma de la période classique : le spectateur composait alors avec ce qu'on lui présentait, sans autre connaissance historique particulière. Avec les années le savoir finira par être répandu… et suivra de fait la période moderne, puis post-moderne, de l'art cinématographique. Tout ce qui vient d'être énoncé porte sur l'évolution-même du langage cinématographique. La période classique est donc essentiellement de l'ordre du figuratif ("tout est donné"), par opposition aux périodes ultérieures, non-figuratives, où la perception du spectateur a une incidence sur les données.

Sans doute l'une des plus grandes spécificités du cinéma classique concerne donc sa constance à narrer de pures fictions. La période dite moderne lui adjoindra un vrai travail sur le réel.

Gersende Bollut

Fiche technique

- Titre original : StageCoach.
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Origine : Etats-Unis - Noir & Blanc - 1 h 37 mn.
- Date de sortie France : 1939.
- Production : United Artists.
- Réalisateur : John FORD.
- Scénario : Dudley NICHOLS, d'après une histoire d'Ernest HAYCOX.
- Casting : John WAYNE, Claire TREVOR, John CARRADINE, Thomas MITCHELL, George BANCROFT...
- Musique : Richard HAGEMAN, F. HARLING, J. LEIPOLD et L. SHUKEN.
- Box-Office France : NC.
- Sortie DVD : 02 février 2000 (Réédition Collector le 4 novembre 2003).

 

"L'une des grandes spécificités du cinéma classique concerne sa constance à narrer de pures fictions. La période dite moderne lui adjoindra un vrai travail sur le réel"